Publié dans Politique

Accident de parachutisme - Trois officiers des Forces armées tués

Publié le mercredi, 27 août 2025

Deux lieutenants de la Gendarmerie et un commandant de l’Armée ont perdu la vie lors d’un stage de parachutisme. L’incident s’est produit en milieu de journée à la base aérienne 213 d’Arivonimamo. Conformément aux exigences pour l’obtention de leur brevet de parachutiste, ces officiers de l’Armée et de la Gendarmerie nationale participaient à une étape de leur formation avec l’Armée française. Malheureusement, lors de leur quatrième saut, un vent violent a perturbé l’exercice d’atterrissage et provoqué un accident ayant entraîné la mort de trois d’entre eux.

 

Les victimes sont le commandant Zafidahy du Groupement des Forces spécialisées d’intervention (GFSI), de la 34è promotion de l’ACMIL, le lieutenant Ramiandrisoa Ricassi de l’Escadron Parachutiste de la Gendarmerie, 41è promotion de l’ACMIL, et le lieutenant Njakandrababany Geodard du Centre de Formation Spécialisée (CFS) de la Gendarmerie, également de la 41è promotion de l’ACMIL.

Deux autres lieutenants et un colonel ont été blessés et évacués vers la Capitale, à l’Hôpital Militaire d’Instruction de Soavinandriana.

Selon les premières informations, les victimes auraient mal réceptionné leur saut au sol, provoquant une chute suivie d’une glissade sur plusieurs mètres, amplifiée par le vent soudain. Les circonstances exactes de l’accident restent à préciser.

Pour obtenir le brevet de parachutiste, chaque stagiaire doit effectuer une série de six sauts. Les trois officiers ont malheureusement vu leur formation s’interrompre lors du quatrième saut. L’enquête est en cours. Nos condoléances vont aux familles et à l’ensemble des Forces armées.

 

Franck R.

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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